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Au village... un métier « public » !

le .

Agriculteur est un métier qui, de fait, s’exerce au vu et au su de tout le monde. De la même manière qu’un peintre, un maçon, sont soumis au regard et donc au jugement des voisins et clients potentiels dès lors qu’ils travaillent en extérieur,

les agriculteurs qui commercialisent en vente directe ou en circuit court ; en contact permanent avec des clients qui ne sont ni de grandes coopératives, ni des grossistes, mais des individualités ; ont une pression directe quant à leur travail, endossant la responsabilité de la qualité du produit, mais aussi de la manière de le produire, de l’image qu’ils donnent en tant que personne, et consécutivement de l’image qu’ils donnent du monde agricole en général. Ouf !

N’est-ce pas d’ailleurs ce ressort qui est utilisé en ce moment, à l’heure où les agriculteurs sont régulièrement mis en avant dans les médias, la publicité, au-dessus de l’étal du boucher et sur les briques de lait ? C’est bien la preuve que les consommateurs sont plus enclins à accorder leur confiance quand il existe un lien avec le producteur, ne serait-ce que sa photo dans les étalages. Un professionnel qui s’affiche ainsi est forcément garant de son produit.

C’est cette même relation individualisée entre chaque consultant et ses clients que nous nous attachons à entretenir. Ne nous y trompons pas, au final, ils sont seuls juges de notre travail ! Tous les métiers exercés localement sont source d’une multitude de services rendus, appelant naturellement des contreparties, qui sont autant d’occasions de se croiser, de discuter, et peut-être même de se comprendre.

Cette pression sociale, parfois perçue comme un poids, est un des ciments qui permet le vivre ensemble : un minimum de responsabilité et d’intérêt à l’égard des tiers, et par extension un minimum d’implication dans la vie du village ou de la communauté.