« La réponse adaptée c’est l’exercice de la démocratie qui est l’exercice solitaire du jugement du citoyen et non son infantilisation dans une grande nurserie. Les risques de propagandes mensongères sont énormes, mais, le pari de la société libre, c’est que l’intelligence de ses membres saura les déjouer. C’est un pari total. On ne peut pas ruser avec lui. On ne peut pas réglementer dans les coins. » Le Président MACRON a laissé entendre, le 3 janvier, qu’il souhaitait légiférer sur les « fake news » et sur les plateformes les hébergeant afin de protéger la vie démocratique.

Fait alternatif : expression utilisée par la conseillère à la Maison Blanche K. CONWAY pour expliquer une déclaration controversée du porte-parole de Donald TRUMP ; Fake news : l’expression désigne une information volontairement erronée et puissamment reprise sur les réseaux sociaux ; Fausse nouvelle : en droit français, la diffusion de fausses nouvelles constitue un délit ; Intox : pratique qui s’apparente à la propagande, consistant à imprégner sciemment les esprits de fausses informations tout en affaiblissant leur sens critique ; Post-vérité : néologisme apparu à l’aube du XXIème siècle pour qualifier une ère dans laquelle les leaders politiques ont davantage recours à l’émotion qu’à une argumentation fondée sur les faits. Paul VALERY écrivait : « Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’opinion ».

Pour Hervé JSAR, "le développement des communi-cations électroniques en ligne bouscule nos usages politiques, interroge notre droit électoral et nous oblige à faire évoluer les sanctions, tant il est vrai que la situation juridique d'Internet en période électorale devient de plus en plus compliquée. L'objectif est aujourd'hui de trouver les moyens de contrer la désinformation et la circulation virale des "fake news" sur les réseaux sociaux. Le but est souvent de traiter avec précision les affirmations fausses, trompeuses, ou prêtant à confusion qui circulent en ligne".