Articles Tagged ‘François Hollande’

"Eh, oh, la gauche"

C'est le titre du manifeste que Stéphane Le FOLL se prépare à rédiger à l'intention de l'électorat de gauche pour vanter les réalisations de F. HOLLANDE. Il va notamment insister sur la capacité du gouvernement de maîtriser les comptes de la Sécu tout en accordant des droits nouveaux (compte pénibilité, tiers-payant, primes d'activité). S. Le FOLL s'attèlerait à ce travail militant une fois résolue l'actuelle crise de l'Agriculture.

"Good Europe !"

Tel est le titre du dernier ouvrage de Sylvie GOULARD, député européenne, qui dénonce la forfaiture du BREXIT et épingle les lâchetés des dirigeants européens, à commencer par François HOLLANDE. S. GOULARD ne souhaite pas la disparition de l'Europe politique mais sa renaissance. Elle écrit notamment : "Avant l'élection de 2017 une réflexion s'impose également sur les rôles respectifs du Président de la République et du Premier Ministre en matière européenne... En France la politique européenne tombe dans un trou noir".  

"Les leçons du pouvoir"

Tel est le titre du dernier ouvrage de F. HOLLANDE (éd. STOCK) dans lequel il écrit notamment : « Un Président travaille toujours pour son successeur et il hérite de son prédécesseur. Les politiques qu’il engage pendant son mandat ont des conséquences qui vont bien au-delà du terme de celui-ci … Je n’ai jamais adhéré à une conception monarchique des institutions de la Vème République … La théorie de la rareté de la parole ne tient plus … Dans la campagne électorale, il y a eu deux suicides concomitants : celui de la droite et celui de la gauche … Je n’ai pas renoncé à la politique, c’est-à-dire à prendre des positions, nourrir des réflexions, faire des propositions notamment  à travers ma fondation ».

A lire : la revue "le débat" N° 191

Après un interview du Président HOLLANDE ("Une France fraternelle"), plusieurs politologues s'interrogent sur le dérèglement du système institutionnel - crise des insti-tutions ou crise de la société politique - et envisagent ou pas la nécessité d'une VIème République. En un mot, sommes-nous dans l'implosion avant élections ?

Chômage : en baisse, mais pas d'inversion

La promesse à laquelle François HOLLANDE avait conditionné une éventuelle candidature à sa propre succession est en passe d'être tenue : l'inversion de la courbe du chômage. En effet le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A a baissé de 0,3% par rapport à septembre. Le recul est encore plus important sur l'année : en tout ils sont 101 300 à sortir du chômage depuis début 2016. Pour l'économiste Mathieu PLANE "la fameuse courbe ne s'inverse qu'à partir d'un point haut. Il ne passe pas en dessous de son niveau de 2012". Depuis l'élection de 2012, 598 000 demandeurs d'emploi supplémentaires sont à déplorer dans la catégorie A.

Des idées pour Hollande

Deux idées ont retenu l'attention du Président : la TVA à 5% sur l'économie collaborative (covoiturage, AMAP), et la création d'un fonds public qui collecterait les intérêts des cautions versées par les locataires pour les réinvestir dans le logement social. Cette proposition a déjà fait l'objet d'un chiffrage de Sylvia PINEL, la Ministre du logement.

François Hollande : Verbatim

"La fonction de Président est exceptionnelle par la place qu'occupe le Chef de l'Etat dans nos institutions sans relation directe avec le Parlement de telle sorte que le seul interlocuteur du Président est le pays... Tout repose sur la maîtrise que le Président a sur lui-même. Il y a un double dessaisissement : celui de l'autorité qui n'arrive pas à créditer sa parole et celui du citoyen qui considère n'être pas entendu".

L'interrogation d'une chercheuse (A. Voy Gillis)

Elle constate tout d'abord que "les réflexions se concentrent trop souvent sur la baisse des charges et donc sur la responsabilité unique de l'Etat pour redonner de la compétitivité aux entreprises. Mais n'est-ce pas avant tout aux entreprises de travailler sur l'amélioration de leur performance opérationnelle et sur la baisse de leurs coûts". De son côté la libérale OCDE vante les réformes de Mr HOLLANDE vilipendées par la gauche de la gauche et taxées de trop timides par la droite française. Reste que les questions d'instabilité fiscale, de charges trop élevées et de rigidité du marché du travail restent au cœur des revendications des chefs d'entreprises.

La "Zlatanophilie"

C'est bien la première fois dans l'histoire des médias et du football que l'interview d'un footballeur de renom comme Zlatan IBRAHIMOVIC, touche à la politique intérieure : il a en effet déclaré : "Je peux rendre HOLLANDE populaire, si je veux. Mais je ne sais pas si j'en ai envie... Pour être honnête, je ne sais pas s'il fait du bon travail. C'est à vous, les français de le dire... Je suis l'homme du peuple... Le foot et le pays, ce sont deux mondes séparés... Je pense qu'on devient une icône naturellement".

Le budget 2016 selon Nicolas Baverez

« C’est un nouvel avatar de l’incapacité de la France à rééquilibrer ses finances publiques et à se moderniser en raison des surcoûts et de l’inefficacité chronique de son Etat … Avec une dépense publique de 57,5% du PIB, des transferts sociaux de 33% du PIB, un secteur public élargi employant plus de 9 millions de personnes, 5,7 millions de chômeurs et 1,6 million d’allocataires du RSA « François Hollande présente un bilan difficile à inverser à un an des présidentielles où il sera candidat ».

MACRON, le nouveau GISCARD ?

Telle est la question que pose Ch. BARBIER dans l'Express. Il écrit "E. MACRON ne gagnera que lorsqu'un berger audacieux guidera jusqu'à lui les brebis perdues de la social-démocratie. S'agira-t-il de LE DRIAN, ROYAL, CAZENEUVE, VALLS ou bien du Président de la République. En soutenant son poulain d'hier, F. HOLLANDE semblerait avoir ourdi lui-même cette incroyable séquence politique. Et en persuaderait peut-être les français... HOLLANDE serait-il mitterrandien ?".

Nicolas BAVEREZ et la COP21

Pour l'historien "sur le climat notre approche demeure anxiogène, étatique et malthusienne... L'échec de la COP 21 n'aurait rien de tragique, hormis pour François HOLLANDE car elle repose sur des principes erronés et des moyens d'action inadaptés... La COP se limite à une opération de communication ruineuse et inutile. Elle se voue à l'échec en appliquant des méthodes du XXème siècle à la question climatique, exemplaire des risques du XXIème siècle".

Politique et littérature selon Michel CREPU

qui écrit dans Le Monde du 28 avril : « En Amérique, le Président jure sur la Bible, en France il pose devant la bibliothèque. Les reliures pourpres sont là, personne ne les lit jamais, mais il est essentiel qu’elles soient dans le champ visuel. Que l’on sache que l’esprit des lettres imprègne la conscience du nouvel élu ». Jugement de CREPU sur les différents présidents : « F. MITTERAND a gardé la littérature pour l’amour plus que pour la politique … CHIRAC n’y pensait tout bonnement pas, SARKOZY par foucades débridées, GISCARD au retour de la chasse, HOLLANDE préférant la lecture du journal. Il faut remonter à POMPIDOU avant Jésus-Christ pour entendre ELUARD à l’Elysée. Et MACRON ? C’est le travail d’une revue de chercher à le savoir ».

Selon MACRON, la France a besoin d'un "Président Jupitérien"

(En octobre 2016) : Le journaliste Christophe OND-DIT-BIOT commente cette comparaison : "Il veut d'abord mieux marquer sa différence avec F. HOLLANDE, "président normal"... JUPITER/ZEUS a dû se battre pour conquérir le pouvoir contre son père, SATURNE/CRONOS (HOLLANDE ?) qui dévorait ses "enfants" (VALLS, HAMON) promus puis déchiquetés". Mais la foudre jupitérienne a-t-elle déjà frappé ?

Verbatim d'un proche de François HOLLANDE

"Dans cinq ans, il sera encore là opérationnel. Il pourra se présenter à nouveau. L'idéal pour lui serait quand même une victoire d'E. MACRON en mai. En ce moment il est littéralement obsédé par lui. Ils se parlent souvent au téléphone contrairement à la version officielle qui prétend que les deux hommes sont fâchés. Son ancien ministre de l'économie peut être sa planche de salut. MACRON à l'Elysée, c'est sa seule chance de se retrouver patron de l'Europe".

Verbatim de François HOLLANDE (Le Monde 21 août)

« La crédibilité c'est de ne pas rester immobile, c'est de s'adapter aux circonstances mais aussi de rester cohérent … Les choix ne peuvent être rediscutés à chaque fois qu'un indice trimestriel est connu. La constance c'est la confiance … L'ensemble des forces républicaines, comme les grands acteurs sociaux doivent être capables de tracer ensemble le long terme sans rien abandonner de leur identité philosophique et politique ».

Vers les 1,5 % de croissance ?

Si F. HOLLANDE veut les décrocher, il faudra que les moteurs internes de la croissance (la consommation des ménages et l'investissement des entreprises) montent en puissance. Or rien n'est acquis. Depuis deux ans le pouvoir des ménages a été dopé par l'effondrement des prix de l'énergie. Un bol d'air de 8,5 milliards d'euros (0,6% du revenu disponible total). La progression envisagée pour les investissements n'est que de 3% pour 2016... Les 1,5% de croissance seront difficiles à atteindre.