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"Arracher aux islamistes le monopole de Dieu"

C'est ce que lance Kamel DAOUD auteur de "Mes indépendances" et de "Meursault contre attaque". Il ajoute dans une interview "Et voilà que l'Occident qui proclame avoir inventé la rationalité cède au petit diable, à la facilité du populisme, à des illusions, à de la magie ! Face aux agissements de TRUMP, nous avons l'impression de voir KHADAFI réincarné de l'autre côté de l'Atlantique... Je crois fondamentalement que l'intégrisme, religieux ou non, est avant tout une pathologie face au temps... On ne parle pas assez en France de cette mort de la théologie comme champ de réflexion".

Kamel DAOUD et le numérique

L’écrivain, chroniqueur au « POINT » pose la question du risque d’autodafé numérique qui écrase les brouillons et les ratures. On assiste en effet à la disparition de la rature sur les manuscrits, à la disparition du manuscrit, de l’archive physique elle-même, de la mémoire matérielle palpable, dure, la lettre … d’où la question « le numérique est-il l’amnésie … Il y a plus de garantie dans la tablette sumérienne ou le rupestre ou la colonne romaine que dans un disque dur à la fin ». Et l’écrivain de faire part de son effroi devant « ce brusque crash de tous quand toute la mémoire de l’homme sera verrouillée par un mot de passe collectif oublié ! »

L'écrivain Kamel DAOUD et DAECH

L'auteur de l'ouvrage "Meursault, contre-enquête" écrit dans Le Point (n°2254) : "L'Islamisme est un fascisme. Sa vision est bâtie sur une prétention mondiale, un totalitarisme sournois et une ruse de guerre : il ne peut être modéré, il est seulement patient... Il ne défend pas Dieu il veut le remplacer... Il ne sert à rien de lutter contre le DAECH mal habillé en Syrie et de serrer la main du DAECH bien habillé de l'Arabie Saoudite".

Le pouvoir peut-il être jeune ?

"Aujourd'hui, écrit Kamel DAOUD, c'est la figure du chef jeune qu'il faut creuser... Par ailleurs on sait que la France vue par le reste du monde est toujours meilleure que la France vue par elle-même". Et de tenter de définir le "macronisme", "féminisme amoureux personnel, pas encore une possibilité politique pour le pays".