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Sécher son maïs pour plus d’autonomie

Lichos

Emmanuel Croharé agriculteur à Lichos vient de s’équiper d‘une station de séchage pour son maïs.
L’investissement réalisé en 2011 a permis de traiter les 55 Ha de l’Earl Carrère avec une totale satisfaction.

Le procédé utilisé est le séchage basse température (60°) beaucoup plus respectueux de la qualité du produit obtenu.
Outre le choix de la date de récolte, des économies de transport et de séchage sont recherchées et de nombreux producteurs engagés dans des circuits de qualité sont très intéressés par ce maïs pour leurs approvisionnements.

Les palombes de l’Aubin

d-darracq

LACADÉE

Voilà un nom bien de saison pour l’EARL gérée par Didier Darracq  à Lacadée.
L’automne est là et la campagne de récolte bat son plein : celle de son exploitation et celle de l’entreprise pour le ramassage du maïs des voisins.
La campagne, c’est aussi vendre sa récolte.

Devant la jungle et la complexité des nouveaux contrats de vente, Didier  n’a pas hésité à s’inscrire à un club pour mieux connaître l’évolution des marchés … et ainsi optimiser ses ventes !

Mieux négocier !

BELUS

Jean-Marie Lamaison est agriculteur à Belus (40).

Il cultive une cinquantaine d’hectares de maïs ainsi qu’un hectare et demi de kiwi. De naturel entreprenant et audacieux, il vient de rejoindre un GIE dont la vocation est de négocier les appros ainsi que les produits de l’exploitation à mettre sur le marché.

Cette délégation de la négociation client – fournisseur requiert une totale confiance totale en ses délégataires  et se révèle satisfaisante, efficace et humainement enrichissante.

Multiplicateur de semences pyrénéennes

jp-patacq

GER


L’Earl du Cayret à Ger est connue pour sa déclinaison de produits autour du haricot tarbais, culture délicate et technique.

Jean-Paul Patacq a pris le parti de scinder les 13 Ha qui y sont consacrés en 2 modes de conduite : 50 % sur filets et 50% en symbiose sur maïs. Cette particularité décrit l’esprit qui anime M. Patacq dans tout ce qu’il entreprend.

Attaché à son terroir et curieux par nature, de l’informatique à l’agriculture, en passant par l’écriture, il ne cesse de s’investir et d’essayer.

Son expérience dans les semences lui a valu d’être sélectionné par le Conservatoire botanique national et le Conseil Général pour un programme de culture de semences sauvages des Pyrénées destinées à reconstituer les milieux montagneux pyrénéens.

Responsable de la soixantaine de kilos de graines prélevées en altitude par le Conservatoire, il a la charge de les multiplier pour qu’à leur tour d’autres agriculteurs intègrent l’aventure.

 Retrouvez l'EARL du Cayret sur son site...www.de-cayret.com

Quand rotation rime avec autonomie

SENDETS

Jean-Marc Nougué, producteur de maïs de Sendets, exploite des terres en limite du Gers et des Landes.

Décidé à gagner en indépendance dans sa production, il a anticipé sur une éventuelle future directive européenne qui obligerait les agriculteurs à effectuer 3 rotations de culture sur certaines terres, mesure qui impacterait les primes PAC. Pour alterner céréales et tournesol sur ses terres gersoises, il s’appuie sur les conseils des ingénieurs d’un groupement duquel il est adhérent.

Sans investissement ni irrigation supplémentaires, Jean-Marc Nougué a aménagé sa production pour des rendements équivalents. A l’instar des autres adhérents de cette coopérative, il participe de façon active et maîtrisée à ses choix de production et se sent plus responsable de la gestion de ses terres... un peu comme au « temps jadis » !

Du coup, souhaitant maîtriser toute sa chaîne de production, il a investi dans un stockage supplémentaire pour les céréales et un pont-bascule.
Son pari : conquérir définitivement son autonomie.

Un petit peu moins... Monsieur Plus !

Omex

Il est de ces agriculteurs hyperactifs dont les emplois du temps laissent rêveurs.

Ainsi court Lionel Plagnet qui gère deux exploitations, l’une dans les Hautes-Pyrénées, canards industriels et bovins viande qui transhument, et l’autre dans les Pyrénées-Atlantiques, maïs et bovins viande qui restent sur la ferme.

Non content de se partager entre deux départements, il trouve le temps de participer aux conseils d’administration de plusieurs organismes.

Les mois d’avril à juin sont particulièrement lourds en activité et Lionel peine à trouver un saisonnier pendant cette période. Désireux de reprendre la maîtrise de son temps, après constitution d’une société, il a commencé par réduire un peu ses activités extra-agricoles et envisage des solutions pour se libérer : embauche d'un salarié et/ou réduction de l’activité canards.