Pour Denis BARRIER, PDG du fonds d’investissement « CATHAY PACIFIC », la nouvelle décentralisation du réseau permise par les développeurs d’applications, les capteurs et la blockchain permettra de se passer des plates-formes numériques. Porté par la nouvelle vague technologique, l’Internet pourrait redevenir décentralisé, transparent et ouvert. Et chacun de participer bientôt aux nouveaux écosystèmes massifs en formation.
Pour la première fois en dix ans, PARIS redescend sous la barre des 3% grâce à une croissance soutenue. Cette bonne performance représente une amélioration de 0,8 points par rapport aux 3,4% enregistrés en 2016. Elle est essentiellement due à une conjoncture économique plus favorable qui a dopé les recettes fiscales nationales et locales, permis d’engranger des cotisations supplémentaires sur les salaires et soutenu la croissance du PIB (+ 2% en 2017). Bruno LE MAIRE a déclaré : « cette bonne nouvelle n’est pas synonyme de fin des efforts de redressement de nos comptes ».
Le patron de Facebook a multiplié les interviews, mais n’entend pas changer le modèle du réseau social. Pour lui, la plateforme reste un outil en chantier, comme une start-up, en perpétuelle correction de trajectoire. Tout serait mis en œuvre pour que des problèmes comme celui-ci ne se reproduisent pas.
La Réserve Fédérale a relevé ses taux directeurs d’1/4 de points. Elle table désormais sur une croissance de 2,7% cette année aux États-Unis. A noter que la Banque Centrale prend en compte l’incidence à court terme sur l’activité de la réforme fiscale de TRUMP. Le comité de politique monétaire assure qu’il surveille étroitement l’évolution de l’inflation. La hausse des taux de la FED rend désormais plus attractifs les placements aux États-Unis. On constate par ailleurs un apaisement dans la guerre commerciale Europe - États-Unis : l’Union Euro-péenne devrait échapper aux taxes de 25% sur ses exportations d’acier aux États-Unis et de 10% pour l’aluminium.
Pierre MANENT, le spécialiste des idées politiques, longtemps proche de Raymond ARON, vient de faire paraître un nouvel ouvrage, après « Situation de la France » (2015), intitulé « La loi naturelle et les droits de l’homme ». C’est une méditation sur l’oubli contemporain des règles de l’action humaine. Il écrit notamment : « Considérer attentivement la manière dont les hommes agissent, s’attacher aux raisons de leurs actions, et, à partir de là, discerner la meilleure manière de juger ou guider celles-ci, cette démarche constitue en réalité la seule manière de procéder si l’on veut échapper à l’alternative de décider arbitrairement de la règle ou alors de renoncer à la chercher ». Le but semblant être « la recherche de l'agréable, l'utile et l'honnête.
« L’addition de mécontente-ments sociaux et de peurs diffuses ne fait pas un mouvement social … La magie verbale de la dénonciation à tout propos, aux accents complotistes, d’un néolibé-ralisme fantasmé ne fait plus recette. Le Gouvernement a peut-être mangé son pain blanc. Mais « la France Insoumise » aussi. Et pour l’instant, c’est le premier qui a encore l’initiative. À lui de voir quel sens politique il veut lui donner. »
Selon un rapport de la CNCDH, l’indice de tolérance à l’autre des français s’élève à 64% (il était de 48% en 1991). Pour la chercheuse Nonna MAYEK « la lente régression de l’intolérance se poursuit même s’il y a une tendance en France, comme dans toutes les démocraties, à se refermer sur son groupe d’appartenance (ethnocentrisme) mais sans nécessairement avoir la haine de l’autre ». Le Ministère de l’Intérieur, fin janvier, enregistrait une baisse de 16% des actes racistes, antisémites et antimusulmans en 2017. A noter que 32% des français ont une perception favorable de l’Islam, même si le port du voile est largement perçu comme « difficilement compatible avec la société française ».
L’ancienne athlète de haut-niveau et chef d’entreprise, Dominique CARLAC’H, a annoncé le 21 mars aux Échos être candidate à la succession de M. Pierre GATTAZ dont le mandat à la tête du MEDEF prend fin début juillet. Mme CARLAC’H est la première femme à se lancer dans la course à la présidence du MEDEF. Elle s’ajoute à une longue liste de candidats.
D’après la Ministre de l’Economie, les géants du Net imposent des conditions abusives aux start-up et aux développeurs d’application. B. LE MAIRE ouvre un nouveau front avec APPLE et GOOGLE à quelques jours de la présentation par la Commission Européenne d’une proposition de taxes sur les géants du numérique. BRUXELLES doit suggérer la mise en place d’un prélèvement de 2% du chiffre d’affaires des groupes réalisant plus de 750 millions d’euros de revenu.
Didier BILLE, ancien DRH, dénonce dans un brûlot sans concession les pratiques inavouables des entreprises pour gérer les salariés. Les têtes de chapitre donnent le ton de l’ouvrage : « Un licenciement exemplaire », « Risquer la vie des autres, c’est bankable », « Discriminez, discriminez, il en restera toujours quelque chose ». La force de ce livre « DRH, la machine à broyer » est, dans les détails, dans la description des méthodes mises au service d’un cynisme sans bornes que l’auteur a lui-même exécutées avec la volonté d’instaurer une « culture de la peur ». L’auteur concède néanmoins que « les RH peuvent aussi faire un travail respectueux et constructif pour peu que le sujet ait émargé à plus de 150.000 euros » (Edition Le Cherche-Midi, 18 €).
Aux Etats-Unis, un cabinet comptable parie sur les plus de 60 ans pour se développer. Ce qui intéresse certains retraités, c’est de développer certaines branches comme la branche « consultants » ou d’ouvrir son carnet d’adresses à des cabinets qui veulent s’étendre. Il y a aussi des « vieux sages » qui savent partager leur savoir-faire avec leurs jeunes collègues. Selon le National Bureau of Economic Research, 60% des retraités retourneraient volontiers au travail si on leur proposait des horaires souples parce qu’ils en ont financièrement besoin ou qu’ils ont envie de rester actifs.
L’enseigne va, en effet, probablement devoir fermer tous ses magasins aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, menaçant 35.000 emplois. Endettée, l’entreprise n’a pas pu moderniser ses magasins ni s’adapter à la concurrence d’Internet. Les 53 boutiques françaises emploient 1.300 salariés. Selon une enquête TOYS’ R US contrôlait en 2016 13,6% du marché du jouet américain contre 29,4% pour WALMART et 16,3% pour AMAZON. C’est la fin d’une des icônes de la consommation des années du babyboom.